Du cachet, du charme, une infinie beauté. Voici ce qui caractérise Goudargues, où au milieu coule la beauté ...
Comment ne pas s’émerveiller devant le cœur historique de cette petite commune située au nord-est du Gard ? Comment ne pas tomber sous le charme de ce décor de carte postale, de ces deux allées de platanes ancestraux qui bordent un joli canal formé par la Cèze, la rivière qui traverse la ville ? Il est en effet difficile de ne pas s’arrêter dans ce village, de ne pas prendre quelques minutes pour boire un café sur le quai de la Fontaine. Et quand le soleil fait passer quelques rayons entre les branches des platanes, l’instant tient presque de la magie.
Goudargues - qui n’est pas une appellation de fromage gardois - doit plutôt son nom aux romains qui ont vécu sur le site qu’ils avaient baptisé « Gordanicus », ce qui signifierait « gour d’eaux ». Mais c’est surtout au début du IXeme siècle et la présence de moines bénédictins que les premiers signes de vie sont recensés.
L’église du XIIeme siècle a été régulièrement endommagée et reconstruite. Aujourd’hui, on peut visiter le chœur du XIIeme siècle qui est inscrit à l’inventaire des monuments historiques. L’ancien réfectoire des moines, du moins le suppose-t-on, appelé « Salle Capitulaire » sert désormais à des expositions qui se tiennent durant l’été.
En suivant le canal, qui a été creusé par les moines pour assécher les marais, on découvre l’allée principale, le quai de la Fontaine. Deux petits ponts permettent d’aller d’une rive à l’autre, de flâner entre les restaurants qui ont malicieusement posé leurs terrasses le long du canal.
Plus loin, on découvre le lavoir où des lavandières, bien avant la Mère Denis, ont passé des heures à genoux le long de l’édifice.